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De tout et de rien
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5 septembre 2006

Les gouvernements sont-ils trop sévères envers les assistés sociaux?

Il y a environ une semaine, le juge Robert Mongeon de la Cour supérieure du Québec déboutait le Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), dans sa requête afin d'empêcher le gouvernement d'amputer les chèques de 100$ aux assistés sociaux qui habitent chez leurs parents et dont ces derniers ne sont pas bénéficaires de l'aide sociale.

Bien entendu, comme il fallait s'y attendre, la décision ne fait pas l'affaire du FCPASQ , car il songe d'aller en appel de la décision. Mais l'association sera-t-elle appuyer par l'ensemble de la population québécoise qui est déjà surtaxée?

Pas certain, il existe encore au Québec beaucoup de préjugés envers les assistés sociaux, en particulier envers les personnes aptes au travail. Bien que le taux de chômage ait légèrement augmenté depuis une semaine ou deux, quand on regarde les annonces classées dans les journaux, on peut voir tout de même pas mal d'emplois d'annoncer, et non seulement pour des postes d'hôtesses, alors pourquoi ne se lèveraient-ils pas de leurs chaises pour aller postuler à ces emplois?

C'est vrai cependant que pour les cheffes de familles monoparentales, il serait peut-être plus difficile de se chercher un emploi, en raison des frais que ça pourraient leur engendrer, comme les frais de gardiennes et de transport, mais pour les autres cas, ce n'est pas normal qu'ils restent bien assis à ne rien faire, alors que chaque été, les cultivateurs engagent des cueilleurs de fraises mexicains, à cause qu'ils manquent de main-d'oeuvre, ou bien que d'autres refusent des emplois à cause que c'est le salaire minimum ou encore que ce n'est pas un travail assez gratifiant, comme plongeur dans les restaurants.

Quelles pourraient être alors les solutions qui pourraient être envisagées afin de résoudre le problème? Est-ce qu'on pourrait les encourager à faire du bénévolat? Et est-ce que le milieu communataire serait intéressé à les "recruter" afin de justifier le plein montant de leurs chèques d'aide sociale?

Je ne suis pas convaincu que ce soit la solution, le milieu communautaire serait peut-être réticent à faire ce genre de recrutement, parce que plusieurs organismes se battent pour donner des meilleures conditions de travail et des meilleurs salaires, et en acceptant de prendre part à un bénévolat forcé, ils trouveraient peut-être à cautionner la politique gouvernementale.

Une autre alternative serait d'encourager les assistés sociaux à suivre des cours de formation proffessionnelle, qui leur permettrait de se trouver un emploi, mais il faudrait toutefois que la formation donnée soit adaptée aux besoins actuels et futurs du monde du travail.

Et il existerait peut-être une autre possibilité, mais elle serait encore plus radicale. Ce serait de limiter comme aux États-Unis, la durée qu'un prestataire de l'aide sociale peut toucher ses chèques.

On pourrait peut-être par exemple limiter la durée de prestation d'aide sociale à 5 ans, mais pas 5 ans consécutifs, mais à 5 ans pour la durée de la vie, sauf dans les cas où le prestataire toucherait ses chèques pour une question d'invalidité.

Selon vous quelle pourrait-être la solution idéale ?

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