La liberté d'expression sur Internet
Vivant dans une société dite démocratique, où il existe la liberté d’expression, on a tous tendance à avoir notre propre définition de ce qu’est cette liberté, et souvent on a une mauvaise interprétation de ce que ça peut être exactement.
Je n’ai pas l’intention de donner une interprétation de ce qu’est cette liberté, puisque je serais bien mal placé pour donner une définition exacte, car je me suis déjà fait joué un tour il y a plusieurs années, quand un délégué syndical avait déposé une plainte contre moi à la section locale du syndicat, puisqu’il prétendait que je l’avais ridiculisé dans un texte que j’avais écrit à son sujet.
J’avais été chanceux, la section locale devait me blanchir des accusations portées par le délégué syndical, mais certains dans d’autres domaines n’ont pas eu la même chance que moi, à titres d’exemples, on a qu’à penser à la poursuite intentée par l’animatrice de télévision Sophie Chiasson contre Jeff Fillion et la station CHOI-FM, ou encore aux cas des deux employés de la SAQ qui ont été suspendus sans solde l’an dernier pour une période allant entre 3 et 6 mois et que l’employeur a réfuté la liberté d’expression, puisqu’il considérait que c’était avant tout une question de « devoir de loyauté ».Il y a aussi le cas en Angleterre d’un libraire qui a perdu son emploi, à cause qu’il tenait un blogue où il relatait les anecdotes cocasses qui se passaient à la librairie.
Et aujourd’hui, j’apprends que deux bloggers du Québec (Blogue noteet le Carnet de Ste-Adèle)ont reçu des mises en demeures pour qu’ils cessent de « diffamer » le maire de Ste-Adèle, et que la ville envisageait également à poursuivre en justice pour réclamer des dommages et intérêts des deux bloggers.
Lorsque j’ai accepté il y a quelques années d’accepter de m’occuper du journal syndical, la section locale m’avait remis un document intitulé « Qu’est-ce qu’un libelle? ». Dans le document en question, on fait part de quatre types de déclarations qui devraient faire sonner l’alarme:
- La déclaration qui incite les gens à détester,à ridiculiser ou à dénigrer quelque un ;
- Les allégations de conduite criminelle ou immorale;
- Les déclarations qui nuisent à la capacité d’une personne de faire son travail;
- Les déclarations qui compromettent la réputation financière du sujet
- Il faut également faire attention quant on fait une déclaration sans nommer la personne, elle pourrait mieux le prendre et de ne pas déposer de plainte, mais par contre, même si elle n’est pas nommée, il n’est pas dit qu’elle ne déposera pas une plainte, puisque tout le monde la connaît.
Pour en connaître un peu plus sur les droits relatifs à l’internet, je vous invite à visiter le Guide des droits sur Internet que l’on peut trouver à l’adresse suivante: http://www.droitsurinternet.ca/