Le syndicat des employés d'Olymel a l'air fou

Le syndicat des employés d'Olymel affilié à la CSN commence à faire dur, il a présenté lundi une contreproposition à Olymel dans laquelle, elle proposait des coupures qui permettraient à la compagnie de sauver 11,4 millions$, le montant que l'employeur voulait couper en masse salariale la semaine dernière, et que les employés avaient rejeté à 97%, ce qui avait forcé l'entreprise à décider l'usine en mai prochain.

Olymel a rejeté la proposition, et la CSN dans l'espoir de sauver l'usine et ainsi sauver les emplois et la qualité de vie de la ville de Vallée-Jonction, fait également appel à la Coopérative fédérée qui est actionnaire majoritaire d'Olymel à 60%, pour qu'elle demande à Olymel de retourner à la table de négociations.

Selon les médias, la grogne serait grandissante a l'usine entre les personnes qui ont voté contre les dernières propositions de l'employeur, et ceux qui avaient voté en faveur. Il semblerait même que l'employeur aurait commencé à rencontrer des petits groupes d'employés afin de leur faire part de certains faits de la négociation que le le syndicat aurait peut-être cachés.

Ce que fait présentement l'employeur est génial, il va diviser davantage les employés, comme ça si jamais Olymel décidait un jour de retourner négocier, le syndicat aura peut-être perdu la confiance d'une bonne majorité des employés. Mais une chose est certaine, si il devait y avoir une entente, les rapports de travail vont être difficiles pour un certain temps entre les employés syndiqués.

En attendant, André Pasclair demande au gouvernement d'intervenir pour sauver l'usine. Mais est-ce que le gouvernement va vouloir s'ingérer dans les affaires d'une entreprise privée, qui dans une économie capitaliste a le droit de garder son entreprise ouverte ou de la fermer?

Surtout Olymel n'a jamais demandé d'aide gouvernementale pour garder son entreprise ouverte.

Comments

[Lawrence]

C'est vrai que ce n'est pas évident pour des employés d'accepter de se faire imposer des baisses de salaires, surtout lorsqu'on est habitué à vivre sous un certain rythme de vie.

À l'hôtel où je travaille, l'employeur nous avait déjà imposé pendant des négociations (2 conventions collectives)des gels de salaires, et les employés avaient accepté dans l'espoir de garder leur emploi, tandis que dans un autre hôtel qui appartenait au même propriétaire, le syndicat et ses membres avaient refusé le gel de salaire et avaient même réussi à avoir des augmentations de salaires.

Mais les employés avaient fait leur choix et si l'hôtel avait été vendu, il n'y aurait pas eu tellement d'impacts pour la région, tandis que dans le cas d'Olymel, sa fermeture pourrait créer une foule d'ennuis pour la région, plusieurs entreprises de la région risquent elles-même de devenir victime de la fermeture d'Olymel.

[Louis]

Je ne suis absolument pas d'accord avec vous.

Je trouve au contraire que les travailleurs ont été courageux, et ils ne se battent pas seulement pour eux, mais pour nous aussi, pour que nos conditions sociales se maintiennent, contre le néolibéralisme et la destruction systématique de notre tissu social.

Je leur dis BRAVO!