La FTQ va en appel de son verdict de culpabilité
Il y a un peu moins d'un mois, la FTQ était reconnue coupable d'avoir violé la loi électorale, lors des élections de 2003, quand elle a décidé de transmettre des documents qui s'attaquaient aux politiques de l'Action Démocratique.
La FTQ a finalement décidé hier d'aller en appel de la sentence, en invoquant qu'« En limitant notre droit d’expression, certains articles de la Loi électorale portent atteinte à la liberté d’association reconnue par la Charte canadienne des droits et libertés et la Charte des droits et libertés de la personne du Québec».
Les syndicats aiment beaucoup invoquer leur liberté d'association, mais s'ils étaient vraiment sérieux, on parlerait d'une véritable liberté d'association, où les gens auraient le choix de décider de devenir syndiqué ou non syndiqué tout en ne payant pas de cotisations syndicales, ce qui n'est pas le cas présentement à cause de la fameuse formule Rand qui fait en sorte que les gens sont obligés de payer des cotisations syndicales, même s'ils ne veulent pas faire partie d'un syndicat.
Les syndicats prétendront alors, que ceux qui ne veulent pas être syndiqués bénéficient tout de même des conditions de travail négociées entre le syndicat et l'employeur. Je dois reconnaître que c'est vrai seulement en partie, puisque depuis plusieurs années déjà, ces mêmes syndicats ont décidé de négocier des clauses orphelines qui font en sorte que les nouveaux employés doivent travailler plusieurs années avant de pouvoir bénéficier du plein salaire, des assurances collectives, etc.
Ce qui explique peut-être en partie, pourquoi les syndicats dépensent beaucoup d'énergie à créer des comités de jeunes, afin de leur expliquer en quoi consiste le syndicalisme et tenter de se créer une relève pour demain.