Est-ce la fin de l'ADQ?
La présente campagne à la chefferie de l'ADQ nous montre des candidats qui sont prêts à tout pour se faire élire, c'est notamment le cas de Gilles Taillon qui demande que le candidat vedette Éric Caire se désiste à cause de l'erreur qui s'est trouvée dans sa biographie, notamment sur sa formation académique. Pour Gilles Taillon, Éric Caire n'a plus aucune crédibilité, surtout que l'on parle de plus en plus d'intégrité et d'éthique.
Est-ce que la campagne à la chefferie ne risque pas voir la fin l'ADQ à plus ou moins longue échéance? On peut lire sur le blogue de Johanne Marcotte la réalisatrice du film «L'illusion tranquille», qu'un de ses amis lui aurait dit que l'ADQ avait un gêne d'autodestruction: «soit que l'ADQ aura choisi LE chef qui sera incapable de reconstruire le parti auquel cas la fin de l'ADQ n'est qu'une question de mois suivant cette élection, soit qu'il ne restera pas de parti du tout».
J'ai toujours eu le sentiment que le départ de Mario Dumont signifierait la fin de l'ADQ, puisque ça me faisait penser à l'Union Nationale qui était le parti de Maurice Duplessis, alors qu'on disait toujours de l'ADQ équipe Mario Dumont, parce que pour les gens l'ADQ c'était avant tout Mario Dumont.
Si l'ADQ devait disparaître, peut-être que ses adeptes pourront alors se tourner vers un autre parti de droite qui tente de renaître de ses cendres, c'est-à-dire le Parti conservateur du Québec qui était disparu de la carte politique en 1935 lors de sa fusion avec des dissidents libéraux pour former l'Union Nationale.