Sur les moyens de pression
Lors des négociations pour une nouvelle convention collective, il arrive que le comité de négociations décide à un moment donné, qu’on commence à entreprendre certains moyens de pression.
C’est ce que nous faisons à l’hôtel où je travaille, au début, on travaillait avec des macarons et les employés de la cuisine ont commencé à porter la casquette aux couleurs du syndicat, ensuite, il y a eu l’installation de ballons dans les aires publiques, et au bar, pour indiquer les revendications, et maintenant, depuis 2 jours, nous travaillons avec des T-shirt fournit par le syndicat.
Le syndicat n’oblige aucunement les nouveaux employés à participer aux moyens de pression, afin de leur éviter quelconque problème. Mais là où c’est incompréhensible, c’est de voir qu’une poignée de syndiqués refusent pour différentes raisons de participer aux moyens de pressions.
Ce qui peut éventuellement causer certaines frictions entre certains «radicaux» et les employés qui veulent se tenir à l’écart. Déjà vendredi soir, certains employés avaient commencé à prendre en note les noms des personnes qui refusaient de porter le t-shirt, afin de les remettre au syndicat.
Les «radicaux» semblent oublier que le syndicat est un organisme démocratique, et qu’il ne peut que recommander certaines actions et qu’il ne peut tordre un bras aux réfractaires.
Par contre, ce qui est plate, c’est de voir que les réfractaires bénéficieront tout de même des mêmes avantages que les autres syndiqués, même s’ils ont refusé de prendre part aux diverses activités organisées par le syndicat, et qu’ils bénéficieront également du fonds de grève, si les employés devaient se rendre jusque là.