Un référendum au moment opportun, où un référendum quand les conditions gagnantes seront là? Y a-t-il une différence?
Le PQ a présenté aujourd’hui son projet de programme politique afin de de faire adopter par les congressistes qui sont réunis à Ste-Anne de Beaupré.
Pauline Marois s’est attirée les foudres des membres purs et durs du PQ, comme Marc Laviolette du SPQ Libre, qui reproche à Madame Marois de reculer encore dans les revendications du Québec.
Pauline Marois propose de tenir un référendum sur l’indépendance du Québec au moment jugé opportun, ce qui ressemble finalement beaucoup à la politique du PQ au lendemain du référendum de 1995, lorsque le gouvernement de Lucien Bouchard avait décidé de tenir un référendum, que lorsque les conditions gagnantes seraient réunies.
Ce qui veut finalement dire, que avec l’état des finances que nous avons présentement au Québec, la PQ ne pourra pas tenir de référendum avant longtemps, puisque le Parti Québécois n’aura jamais le courage politique de faire un ménage en profondeur dans l’appareil de l’État, ce qui veut dire inévitablement des mises à pied, qui seraient mal vue par le milieu syndical.
Pauline se retourne donc, vers des demandes d’augmentation de pouvoir dans certains secteurs, comme le rapatriement de l’assurance-emploi, où encore un service d’impôt unique au Québec, et elle voudrait amender certains aspects de la constitution canadienne, alors que pour l’ensemble des provinces et des politiciens, ils sont réfractaires à avoir de nouvelles discussions constitutionnelles.
Il reste à voir si Pauline Marois attendra les conditions gagnantes qui avaient été décidées par les membres du PQ en 1998, où si elle attendra les résultats des sondages soient favorables pour tenir un référendum?