Depuis quelques temps, on entend beaucoup d’ineptie de la part des défenseurs de la langue française et même du PQ. La dernière vient du PQ lui-même qui va même jusqu’à accuser les Canadiens de Montréal de faire la promotion du fédéralisme, parce que l’équipe a peu de joueurs francophones.
Certains voudraient même, que la loi 101 s’applique aux étudiants fréquentant les CEGEP, afin d’empêcher les étudiants francophones de fréquenter les collèges francophones et qu’on empêche les écoles tremplins.
Mais comme le dit Pierre-Luc Jean dans son blogue
Pour un monde à droite, on doit avoir la liberté de choix dans l’éducation, par contre ce n’est pas toujours évident, entre respecter les libertés individuelles et les libertés collectives.
Pour ma part, j’ai toujours été pour la liberté de choix dans la langue d’éducation, mais je sais très bien que collectivement, si on priorise les libertés individuelles, le Québec risque de s’assimiler.
Je me souviens vaguement, qu’il y a maintenant un peu plus de trente-cinq ans,alors que j’étais étudiant au secondaire, j’avais étudié l’histoire du Québec et à l’époque, on parlait du rapport Durham qui consistait à trouver des solutions pour prévenir d’autres rébellions comme celle connues en 1837 et 1838.
Le rapport Durham proposait la réunion du Haut et du Bas Canada et d’augmenter l’immigration britannique afin d’assimiler les francophones.
Aujourd’hui, cette assimilation risque d’arriver de l’intérieur de la province, les francophones veulent de plus en plus étudier en anglais, parce que ça va leurs donner des meilleures conditions de travail, surtout que l’économie se mondialise de plus en plus. Mais, s’il faut en croire ce qui a été dit dernièrement, les francophones qui étudient en anglais seront plus porter à parler en anglais, même s’ils se rencontrent socialement.
C’est un peu pour ça, que les défenseurs de la langue française se battent pour que la loi 101 soit appliquée même au niveau collégial.