Les appels au boycott, une nouvelle mode
C'est vraiment rendue une nouvelle mode, on lance des boycotts sur tout et rien. Je viens de voir qu'un de mes contacts twitter allait boycotter Électrolux et ses marques de commerce parce que la compagnie a décidé de fermer son usine de l'Assomption, pour s'installer aux États-Unis en 2013, ce qui va causer la perte de 1,300 emplois.
En ce qui me concerne il est peu probable que le boycott soit d'une quelconque utilité, puisque aucune association locale ou nationale n'a lancé de boycott et même si c'était le cas, ça ne prendrait pas, on a qu'à penser à chaque fois qu'il y a eu des hausses des prix de l'essence, on a lancé des appels au boycott de certaines pétrolières, mais ça a toujours floppé.
Ce qui explique peut être la raison pour laquelle, il a fallu tellement de temps avant que le syndicat des employés du Journal de Montréal décide de lancer un boycott du Journal de Montréal, parce qu' on ne savait pas comment ça irait, mais avec les exigences de PKP de diminuer drastiquement le nombre de travailleurs au Journal de Montréal et en empêchant les gens qui auront perdu leur emploi d'aller travailler pour un autre quotidien et en fermant «Rue Frontenac», ça a lancé un certain sentiment de sympathie et plusieurs associations ont alors annoncé publiquement qu'ils boycottaient le Journal de Montréal.
Mais même si des associations ont annoncé qu'elles boycottaient le Journal de Montréal, ça ne peut pas garantir le succès du boycott, puisque combien de membres individuels des associations vont vraiment suivre la consigne de leur association?