Quelle hypocrisie de l'admiistration Bush!

La semaine dernière, le président Bush aurait dû connaître sa semaine de consécration avec son assermentation et tous les banquets qui ont eu lieu à son honneur, mais deux choses sont venues ternir sa semaine:

Le premier cas, c'est lorsqu'il a dit dans son discours d'inauguration qu'il allait combattre les dictatures dans le monde afin d'instaurer la démocratie. Il est certain qu'il parlait des dictatures qui font surtout partie de "l'axe du mal", la Corée du nord, l'Iran, etc. en raison de leurs programmes nucléaires.

Mais qu'en est-il des dictatures soutenues par Washington? On peut prendre en exemple le Pakistan dont le président a pris le pouvoir au cours d'un coup d'État et qui contrairement à ce qui était prévu, n'a toujours pas tenu d'élection libre dans le pays, mais que Washington n'en fera aucun cas, à cause du soutien du Pakistan à la guerre contre le terrorisme.

Le deuxième événement qui a ou aurait pû assombrir le couronnement de Bush est le témoignage de la candidate au poste de Secrétaire d'État Condaleeza Rice qui lors de son témoignage devant la Commission sénatioriale des affaires étrangères a fait la déclaration suivante au sujet du tsunami qui s'est abattu en Asie pendant la période des fêtes:

"C'est vrai que le tsunami a été une merveilleuse occasion de montrer que le gouvernement et les américains ont du coeur, et je crois que cela nous a été profitable".

Ce qui démontre l'hypocrisie de l'administration Bush, puisque cette dernière tente de se trouver des moyens pour redorer son blason, puisque la région de l'Indonésie comprend une grande population de musulmans et on a intérêt à les aider, afin de montrer au monde musulman que les américains ne font pas une guerre religieuse, mais bien une guerre contre le terrorisme.

On peut alors se demander, si une telle catastrophe devait avoir lieu dans le continent africain, le gouvernement américain en aurait fait autant pour les aider? On a qu'à songer à la crise du SIDA en Afrique qui fait de plus en plus de victimes, et que l'administration Bush refuse de donner les fonds nécessaires pour combattre le fléau, parce qu'il préconise plutôt l'abstinence.