Grève à la Société de transport de Montréal

Il semble maintenant évident que les employés seront en grève à compter de mardi, grâce au mandat de grève qu'ils ont donné à leur exécutif syndical,  lors d'une assemblée syndicale qui réunissait 800  des 2200 employés que compte la STM.

Afin de donner un semblant de service aux usagers, le syndicat s'est  entendu avec la STM et le Conseil des services essentiels pour offrir des services essentiels, qui malheureusement comme dans l'ensemble des grèves qui on lieu dans le transport en commun, ne correspondent pas à la réalité que les autres travailleurs vivent quotidiennement, en raison des horaires de travail atypiques.

Plusieurs usagers se trouveront donc les victimes innocentes du systême. Ils devront se débrouiller comme ils le peuvent, essayer de s'organiser avec leur employeur, se chercher des moyens de transport comme le covoiturage avec des collègues de travail, faire de la marche, faire du pouce, ou tout simplement prendre le taxi comme je dois le faire lors d'une grève, puisqu'il n'y a pas à Québec de transport en commun tard le soir quand je termine de travailler.

Alors que pourrait-on envisager pour éviter le problème des conflits de travail dans le transport en commun ? Le droit de grève ou le lock-out sont des moyens légitimes pour faire pression sur l'employeur  lors de la grève,  ou encore faire pression sur le employés dans le cas d'un lock-out. Mais est-ce qu'on ne devrait pas l'interdire dans les grèves et les lock-out dans un service qui est en fin de compte un monopole, et où il n'existe aucune alternative pour dépanner les gens, comme me transport en commun?

Où devrait-on améliorer la loi sur les services essentiels, afin de s'assurer que de vrais services essentiels soient offerts aux usagers, c'est-à-dire des services toute la journée, mais avec un peu moins d'effectifs?