200$ pour stimuler l'économie
Dans le cadre de la campagne électorale, le PQ
veut aider les gens qui ont perdu leur emploi à avoir un meilleur
revenu et avoir la formation nécessaire pour se trouver un nouvel
emploi; donner un crédit d'impôt pour aider la classe moyenne à payer
leur hypothèque; et il veut même remettre aux gens qui touchent des
chèques de remboursement de TVQ, un autre chèque au montant de 200$
afin "de stimuler la consommation, de rehausser la confiance des consommateurs et de soutenir les familles à plus faible revenu".
Cette
mesure peut-être intéressante considérant qu'il y 48% des québécois qui
ne paient pas d'impôts en raison qu'ils ont peu de revenu, mais je ne
suis pas convaincu que ça permettra à ces gens de consommer plus, ces
personnes seront peut-être plus intéressées à payer les dettes qu'elles
ont déjà contractées peut-être même bien avant le déclenchement des
élections.
Je serais tenté de faire une comparaison avec la baisse d'impôts qu'il y a eu ce printemps aux États-Unis, et qui était destinée à stimuler l'économie
et qui allait permettre aux ménages américains d'avoir un chèque
variant entre 600$ et 1,200$. Plusieurs croyaient que ces
remboursements seraient utilisés pour consommer, mais à l'époque
certains croyaient plutôt que la grande partie des sommes données aux
ménages, serait surtout utilisée pour le rembousement de la dette et
que seulement une infime partie serait utilisée pour faire des nouveaux
achats.
Dans une autre ordre d'idée, je me rappelle qu'en 2000, le gouvernement libéral de Paul
Martin avait décidé de donner des chèques dont les montants variaient
entre 125$ et 250$, afin d'aider les ménages à payer leur chauffage en
raison du coût élevé du coût du chauffage.
Certains
propriétaires sentant la bonne affaire, sont allés voir leurs
locataires et leurs demandaient leurs chèques, parce qu'ils disaient
que ça leurs coûtaient plus cher pour se chauffer, et les locataires
craignant des représailles s'y soumettaient, même si c'était illégal,
car il n'est pas possible de changer les conditions de location avant
la fin du bail, et que les propriétaires pouvaient se rembourser
seulement lors du renouvellement de bail.
On peut alors se
demander si certains propriétaires ne seraient pas tentés d'abuser à
nouveau les locataires, surtout ceux qui sont des cas de
désinstitutionnalisation et qui ne sont pas capables de se défendre.