Mario Dumont annonce aujourd'hui sa démission
Comme le prévoyaient certains chroniqueurs politiques comme Jean Lapierre, le chef de l’Action Démocratique Mario Dumont a présenté aujourd’hui au président de l’ADQ sa lettre de démission au poste de chef de l’ADQ, ainsi que à titre de député de l’ADQ dans la circonscription de Rivière-du-Loup.
L’annonce de son départ prévu pour le 6 mars prochain, permettra de lancer une première course à la chefferie qui risque de laisser des blessures qui se cicatriseront à plus ou moins long terme.
Parmi les candidats probables il y a Éric Caire, où encore le député défait de l’ADQ dans la circonscription de Lévis Christian Lévesque. Certains avaient même avancé l’idée d’avoir Maxime Bernier comme chef de l’ADQ, mais ce dernier s’est empressé de rejeter l’invitation, tandis que pour le maire de Huntington Stéphane Gendron, il préfère attendre, car pour ce dernier, l’ADQ doit commencer par faire un grand ménage non pas pour «faire plaisir» à l’establisment du parti, mais pour le bien de la population.
Et on apprend maintenant par le journaliste de Radio-Canada Paul Duchesne, que l’ancien vice-président de l‘Institut économique de Montréal Paul Daniel Muller pourrait être intéressé à devenir candidat à la chefferie.
L’annonce de la fin de l’ADQ?
Depuis l’annonce le 8 décembre dernier, que Mario Dumont quitterait le parti, à la suite de la cuisante défaite que son parti a encaissée, certains ont commencé à avancer l’idée que ça pourrait sonner le glas du parti, comme ce fut le cas de l’Union nationale une vingtaine d’années après la disparition de son «cheuf» Maurice Duplessis.
Mais il est encore trop tôt pour savoir si le parti disparaîtra ou non. C’est vrai que nous avons un système parlementaire qui favorise plutôt le bi-partisme, mais si l’ADQ fait bien ses devoirs et apporte les correctifs nécessaires, il pourrait revenir à la charge. Mais comme le disait si bien Stéphane Gendron, il ne faudrait pas que l’ADQ devienne un «think tank» de l’Institut économique de Montréal (IEDM) , déjà que l’ADQ préconise la médecine à double vitesse, des privatisations comme celles d’Hydro-Québec ou encore de la SAQ, toutes des idées qui ont été avancées à un moment donné ou un autre par l’IEDM.
L’ADQ aura au moins l’avantage de lancer des débats de société, et faire réfléchir à certaines alternatives.