Que fait-on avec la Société des alcools du Québec (SAQ)?
Depuis quelques mois déjà, on entend souvent parler des scandales à la SAQ, concernant les prix d'achats et de ventes de leurs vins. Il n'en fallait pas plus pour que le Journal de Québec et CANOE demandent l'avis de leurs lecteurs sur ce que l'on devrait faire avec la société d'État.
Le Journal de Québec présente donc quatre scénarios possibles, il sera ensuite possible de voter sur le site de CANOE.
Scénario no 1: Monopole privé
Vendre la SAQ à une entreprise privée à qui l'État garantit le monopole pour une dizaine d'années.
Principal avantage: Permet à l'État d'obtenir un prix très élevé, entre 2,5 et 5G$.
Scénario no 2: Privé et public
Une saine compétition entre la SAQ et des magasins exploités par le privé.
Principaux avantages: Des meilleurs prix et un meilleur choix pour les consommateurs. L'État continue de percevoir autant de dividendes.
Privatisation de la vente d'alcool au Québec
Principal avantage: La concurrence fait chuter les prix des bouteilles, et augmenter le nombre de produits sur le marché
La SAQ demeure sous contrôle public, mais améliore ses pratiques commerciales pour offrir des meilleurs prix.
Permet à l'État de conserver une importante source de revenus et aux consommateurs de partout au Québec d'avoir accès à tous les produits aux mêmes prix.