Bilan de la présidence Bush
Le 4 novembre prochain, nos voisins du sud voteront pour élire un nouveau président, ou peut-être même pour la première présidente des États-Unis. Les historiens pourront alors, à compter du 20 janvier 2009, commencer à prendre un certain recul pour étudier la gestion de l’administration Bush, que plusieurs considèrent déjà comme étant la pire administration que les américains aient jamais connue. Je vais tenter tout de même, de brosser un bref portrait de l’administration américaine, même si je ne suis pas un spécialiste de la politique américaine, mais un simple observateur. Domaine social Classe moyenne Lors des huit ans de la présidence Bush, la classe moyenne s’est appauvrie à un point tel, que plusieurs n’ont plus les moyens de se payer une assurance santé, alors que le gouvernement diminue les impôts des plus riches, ce qui a comme conséquences, que les programmes sociaux sont coupés, et que le gouvernement doit dépenser de plus en plus d’argent pour faire sa guerre au terrorisme. Éducation Le président Bush lancé le programme « No child left behind » qui doit assurer une éducation de meilleure qualité, aux enfants aux niveaux de l‘élémentaire et du secondaire, grâce aux différents programmes fédéraux, et différentes subventions fédérales disponibles pour les écoles les plus démunies. Cependant, les écoles qui touchent ces subventions, doivent remettre au gouvernement fédéral, la liste de leurs étudiants, afin de pouvoir plus tard, permettre aux militaires de les recruter, si jamais le gouvernement décidait de remettre le service militaire obligatoire. Si les écoles refusent, elles perdront les subventions du gouvernement. Contrairement à son programme « No child left behind », le président Bush abandonne les enfants, en opposant son droit de veto à un projet de loi, qui aurait permis à des parents d’offrir des frais médicaux aux enfants, mais qui sont incapables de le faire, parce qu’ils gagnent trop pour être éligible à Medicaid, mais pas assez pour pouvoir payer à leurs enfants une assurance santé.SALT et START, qui limitent le nombre d‘ogives nucléaires.la guerre froide, où les russes testaient les défenses aériennes du NORAD, et de d’autres pays. Vers un conflit militaire avec l’Iran? Peu de temps après la sortie du rapport, il y a eu une accrochage entre des navires de guerre américains, et des vedettes iraniennes Recherche sur la cellule souche, et la prévention du SIDA Le président Bush s’est toujours opposé, pour des raisons religieuses, à la recherche sur la cellule souche, qui pourrait être des plus bénéfiques pour les personnes atteintes de certaines maladies, comme la maladie de Parkinson, où ou encore des personnes atteintes de paraplégie. D’autres part, il a toujours refusé, toujours pour des raisons religieuses, de fournir de l’aide aux pays africains, dans leurs luttes au SIDA, en disant que le meilleur moyen de contrer la prolifération de cette maladie, c’était de pratiquer l’abstinence, sans tenir compte, que dans certains pays africains où règnent des guerres civiles, des femmes et des filles sont victimes de viols collectifs, et dont les agresseurs sont porteurs du VIH, ou sont atteints de SIDA. Vers une nouvelle guerre froide Dissuasion nucléaire Le président Bush a mis fin à la politique de dissuasion nucléaire « Mutual assured Destruction » (MAD), qui a fait ses preuves depuis plus de quarante ans, et qui voulait que tout pays qui lancerait attaque nucléaire contre les États-Unis ou contre un de ses alliés, serait la cible d’une riposte nucléaire. Le président Bush opte plutôt pour une politique de frappes préventives, en préconisant l’utilisation de « mininuke » pour détruire les bunkers sous-terrains. Pour certains, une telle politique pourrait avoir comme conséquence, que les gens ne seront pas opposés à son utilisation, puisque ça entraînerait peu de dommages collatéraux et peu de radiations, alors que pour d’autres, cette politique pourrait signifier la fin des traités Le bouclier anti-missiles Le président Bush lance son programme de « bouclier anti-missiles », qui dit-il est pour se défendre contre les États voyous (Iran et la Corée du Nord). Ce projet consiste à installer des missiles anti-missiles sur le sol de plusieurs pays européens, dont une bonne partie des pays sont de l’ancien empire soviétique. Moscou a déjà dénoncé le projet américain, et a même dit qu’il avait trouvé le moyen de contourner le bouclier anti-missile. D’autre part, le projet des américains pourrait également avoir comme conséquence, de lancer une nouvelle guerre froide entre Washington et Moscou. D’ailleurs l’armée soviétique a même commencé à envoyer des bombardiers russes, en exercices dans le grand nord, ce qui rappelle étrangement l’époque de Guerre au terrorisme Après 6 ans de guerre en Afghanistan, les américains et leurs alliés, n’ont toujours pas réussi à mettre la main sur le présumé instigateur des attentats terroristes de septembre 2001, Bin Ladden, puisque rien ne prouve jusqu’à présent qu’il était directement impliqué dans les attentats du 11 septembre. D’ailleurs selon certain, la guerre au terrorisme a perdu du mordant, lorsque les États-Unis ont décidé de déclarer la guerre à Saddam Hussein, ce qui a dégarni l’Afghanistan de plusieurs militaires américains, ce qui aurait comme conséquence, que les terroristes d’Al Qaeda ont pu se réorganiser, et se servir de l’Irak comme école. La guerre au terrorisme en Afghanistan a également porté son lot de problèmes au niveau de la protection des droits de la personne. Le gouvernement américain refusant de reconnaître les combattants d’Al Qaeda ou ses sympathisants de prisonniers de guerre, et en enlevant des personnes soupçonnées d’avoir des liens avec des terroristes, où encore d’être des terroristes, d’être déportées dans d’autres pays, où l’on y pratique de la torture, ou encore qu’elles sont envoyées à Guantanamo, où l’on pratique des interrogatoires musclés, comme en plongeant la tête des détenus recouverte d’un sac, dans une baignoire remplie d’eau, où le détenu croit qu’il va mourir noyé. Guerre illégale contre l’Irak