Les indépendantistes québécois ont l'art de se tirer dans le pied
En 1960, le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) naissait, et comme son nom l'indique, il travaillait à faire l'indépendance du Québec. En 1968, à la suite de dissensions internes, le parti se sabordait, et ses anciens membres se joignaient au Parti Québécois.
Le Parti Québécois est devenu depuis lors, un parti qui bouffait littéralement ses chefs, et même Pauline Marois, la nouvelle chef du PQ a du semoncé d'anciens députés du PQ, dont Joseph Facal, Bernard Landry et Jean-François Lysée parce qu'elle dit, qu'ils lavent le linge sal en public, et qu'elle voudrait le faire à l'intérieur du parti, à l'abri des regards indiscrets des caméras.
Le Parti Québécois a encore connu des difficultés après le départ d'André Boisclair et l'arrivée de Pauline Marois, surtout lorsque cette dernière avait lancé qu'elle mettait en veilleuse la mécanique référendaire pour finalement "s'adapter aux aspirations des Québécois et renouer avec le nationalisme identitaire".
Certains membres du PQ et indépendantistes étant insatisfaits de la nouvelle philosophie politique de Pauline Marois et du PQ ont alors décidé de quitter le parti, pour fonder aujourd'hui ou plutôt faire renaître de ses cendres, le Parti Indépendantiste (PI) qui était disparu en 1990, à la suite de la démission de son président Gilles Rhéaume, et dont les membres ont décidé d'adhérer au Parti Québécois.
Le Parti Indépendantiste devient alors, le 3ième parti politique prônant l'indépendance du Québec, après le PQ et le parti Québéc Solidaire qui a vu le jour à la suite de la fusion entre l'Union des Forces Progressistes, et le groupe Option citoyenne en février 2006.
On est en droit de se demander, si la présence de trois partis politiques indépendantistes, ne nuiront pas plutôt à la cause de l'indépendance, en se volant des votes.
La naissance de Québec solidaire