Sur la libération de Karla Homolka

L'actualité cette semaine a surtout été monopolisée par 2 dossiers: la fin de la Commission Gomery et le dossier de la libération de Karla Homolka.

C'est de ce dernier cas que je vais traiter un peu, puisque jamais une libération de prisonnier(e) a autant fait la manchette de l'actualité, à un tel point où j'avais l'impression qu'on faisait un procès populaire contre Karla Homulka.

C'est certain qu'elle a commis des crimes horribles, et pour plusieurs la peine de 12 ans de prison qui lui a été infligée était insuffisante, qu'elle aurait dû plutôt avoir une peine de prison à vie. C'est peut-être vraie, mais je ne peux pas faire de commentaire sur la sentence qu'elle a reçue, puisqu'à l'époque je n'avais pas tellement suivi le procès et elle a comme on dit, payé sa dette à la société, mais cela n'empêche malheureusement pas que certaines communautés d'annoncer que l'on ne voulait pas d'elle.

Ces communautés ne savent-elles pas, qu'ils ont peut-être d'autres criminels qui ont payé leur dette à la société et qui vivent là, sans que la communauté ne le sache, puisque la libération n'a jamais été publicisée.

Je crois surtout que le fond du problème est beaucoup plus lié à l'utilisation des délateurs, qui en promesse d'une réduction de peine ou en échange de fortes sommes d'argent vont accepter de partager leurs connaissances avec les autorités policières afin d'inculper d'autres criminels, avec les ratés que ça peut avoir.

Alors, devrait-on alors utiliser des délateurs pour arrêter d'autres criminels? C'est un choix que la société devra faire à un moment donné, puisque cette dernière croit de moins en moins au système de justice que nous avons.