Le nouveau pacte pour l'emploi
Le milieu des affaires et le gouvernement investiront respectivement 440 millions $ et 548 millions de dollars, dans le but d’assurer d’avoir la main-d’oeuvre nécessaire pour combler les postes deviendront vacants à la suite des départs à la retraite. On prévoit déjà que les employeurs auront besoin de un million de travailleurs d‘ici l‘année 2016.
Ce qu’il y a d’innovateur dans le nouveau concept du gouvernement, c’est que le gouvernement ne coupera plus l’aide sociale pour les gens qui refuseront d’aller vers les programmes d’employabilités, mais donnera plutôt des primes aux bénéficiaires d’aide sociale qui décideront d’aller vers ces programmes, quitte à retourner sur les bancs d’écoles pour suivre de la formation, ce qui est important si considère qu’il y a au Québec 600 000 adultes qui n’ont jamais fait leur secondaire 3.
De plus, il y a quelques mois, l’Institut économique de Montréal (IEDM) avait émis l’idée, que l’on devrait obliger les assistés sociaux aptes au travail, à travailler 40 heures par mois,et qu’en retour, on pourrait bonifier les prestations d’aide sociale, ce qui à l’époque avait été dénoncé par le Front commun des personnes assistées sociales du Québec, qui indiquait que seulement 142 106 bénéficiaires de l’aide sociale au Québec, pourraient se trouver un emploi sur le champs, ce qui représente 8,5% des assistés sociaux aptes au travail, ce qui veut dire que les assistés sociaux, pour une raison ou pour une autre, sont souvent peu instruits, et n’ont pas les connaissances nécessaires pour accomplir certains travail.
Malgré toute cette bonne volonté du gouvernement et du monde des affaires, de vouloir sortir le monde de l’aide sociale,et de s’assurer d’avoir de la main-d’oeuvre, il reste cependant encore à voir si un tel programme sera bénéfique, puisque le nouveau programme permet de donner des primes aux assistés sociaux pour qu’ils se tournent vers des programmes d’employabilité, et on leur promet cette prime pour une durée d’un an, une fois qu’ils se sont trouvés un travail, mais une fois la prime disparue, est-ce qu’un travailleur pourrait être enclin à vouloir retourner sur l’aide sociale, s’il considère toujours, qu’il est plus payant pour lui d’être sur l’aide sociale et de rester à la maison à rien faire, au lieu de continuer de travailler au salaire minimum?