Site web de Dollarama en anglais, une tempête dans un verre d'eau
Il n’en fallait pas plus, que les «défenseurs de la langue française» dénoncent la situation, et lancent une campagne de boycott sur Facebook, même si selon le responsable de la compagnie de relations publiques Nationale indique que le site en français devrait être en ligne le 26 avril.
C’est toujours facile de vouloir lancer une campagne de boycott, on dirait que ça en est presque rendue une mode, mais une campagne de boycott contre Dollarama pourrait-t-elle fonctionner et être efficace?
Je n’en suis pas convaincu, combien y a-t-il eu de campagnes de boycott aux cours des dernières années, et ça n’a rien donné? On a qu’à penser aux appels à certains boycott dont celui de Pétro-Canada à cause qu’il a mis en lock-out ses employés, où encore le cas le plus récent, l’appel au boycott du Journal de Montréal.
En période où les temps sont difficiles pour tout le monde, les gens recherchent des aubaines, et ce n’est certainement pas un appel au boycott d’une chaîne de magasin qui va les empêcher à aller magasiner dans ces magasins.
Et même s’il devait y avoir une campagne de boycott qui était moindrement efficace, qui en seront les premières victimes? Ce seront les employés qui bien souvent ne gagnent que le salaire minimum.
La FTQ a bien compris la problématique, quand elle a refusé de lancer une campagne de boycott contre Wal-Mart, quand cette dernière a décidé de fermer son magasin de Jonquière en 2005, à cause qu’il était devenu le 1er magasin en Amérique du Nord à être syndiqué.
Il y a possibilité selon les dispositions prévues par la loi 101, de déposer des plaintes, alors que les gens intéressés déposent des plaintes, ce sera sûrement plus efficace qu’une campagne de boycott, même si les procédures peuvent être longues.